• Le stérilet est un petit instrument contraceptif en cuivre ou en plastique à placer dans l'utérus. Il empêche la fécondation des ovules par 3 actions simultanées:


    en arrêtant les spermatozoïdes avant qu'ils n'atteignent l'ovule, en limitant le déplacement des ovules dans les trompes de Fallope, en modifiant la consistance des parois de l'utérus, empêchant ainsi les ovules de se fixer.
    Le stérilet doit être posé et retiré exclusivement par un médecin qualifié.
    Certaines femmes peuvent réagir à la pose d'un stérilet par des règles plus abondantes, des crampes ou de légers saignements entre les règles.


    Avantages
    Le stérilet est une méthode de contraception bon marché et fiable à 99%. La durée de vie d'un stérilet peut atteindre et même dépasser 5 ans. La femme redevient fertile immédiatement après son retrait.


     


    Désavantages
    Le stérilet peut occasionner des douleurs durant la pose. Il peut aussi être expulsé inopinément par des crampes ou des règles abondantes. Il augmente le risque d'une infection des trompes de Fallope et n'offre aucune protection contre les MSTs.


    Enfin, le stérilet est vivement déconseillé aux femmes de moins de 25 ans ou à celles n'ayant jamais eu d'enfants.



     


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  • Les spermicides sont des substances chimiques contraceptives que la femme doit introduire dans le vagin avant le rapport sexuel. Ils se présentent sous la forme de crèmes, gelées, mousses, éponges contraceptives, ovules fondants ou moussants, ou tablettes vaginales. Ils permettent de ralentir le déplacement des spermatozoïdes, puis de les tuer avant qu'ils n'atteignent l'ovule. Leur taux d'efficacité peut atteindre entre 97 % et 100 % quand ils sont utilisés en association avec les préservatifs féminins et les diaphragmes. Utilisés seuls, leur taux d'efficacité contraceptive n'atteint que 70 %. Attention: ils n'offrent qu'une protection très limitée contre les Maladies Sexuellement Transmissibles.


    Mode d'emploi
    Les spermicides doivent être appliqués au fond du vagin 10 à 20 minutes avant le rapport. Leur durée d'action atteint 8 heures. Au delà, et avant chaque nouveau rapport, il faut renouveler l'application. Ne prenez pas de bain et ne pratiquez pas de douche vaginale dans les heures qui suivent le rapport.


     


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  • Les méthodes naturelles de contraception se fondent sur une abstinence sexuelle périodique pendant les périodes d'ovulation, mais le taux d'échec de ces contraceptions naturelles reste élevé, autour de 20%. En effet, les cycles varient beaucoup d'une femme à l'autre, et parfois chez une même femme, rendant délicate et souvent peu précise l' identification du jour d'ovulation (normalement le 14e jour d'un cycle de 28 jours). Ces méthodes, autrefois très employées, ont peu à peu disparu avec la généralisation de la pilule. Il existe 3 méthodes principales :


    · La méthode des températures
    Pendant la période d'ovulation, la température de la femme s'élève de quelques dixièmes de degré. En prenant sa température chaque matin, la femme peut donc en déduire le début de sa période d'ovulation. Cette méthode est imprécise car la température peut être affectée par des facteurs extérieurs, tels qu'une fièvre passagère.


    · La méthode Ogino-Knauss
    Cette méthode repose sur un calcul du jour de l'ovulation en soustrayant 14 jours de la date présumée des règles. L'abstinence est prescrite pendant une semaine entourant le jour présumé de l'ovulation, en ajoutant 3 jours avant et après, par sécurité.


     


    · La méthode Billings
    Pendant l'ovulation, la glaire cervicale de la femme devient plus fluide et transparente. En observant sa glaire tous les jours jusqu'à ce moment, la femme pourra théoriquement détecter ce changement et en déduire que sa période ovulatoire a commencé. Cependant, si elle a eu un rapport sexuel la veille, ou même l'avant-veille, elle peut encore tomber enceinte ! En outre, il est difficile de déterminer si la glaire est réellement plus fluide. Enfin, cette méthode est d'autant plus approximative que la femme peut aussi avoir des sécrétions particulières, qui peuvent modifier l'aspect de la glaire, pendant des périodes variables.


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  • Le retrait du pénis avant l'éjaculation reste très utilisé comme méthode contraceptive mais implique de la part de l'homme qu'il se maîtrise totalement.


    Cette pratique peut s'avérer frustrante pour l'homme qui ne va pas jusqu'au bout de son plaisir. De plus, elle est peu fiable car le liquide pré-éjaculatoire, émis durant le coït, contient quelques gouttes de sperme qui peuvent suffire à féconder l'ovule.


    La méthode du retrait peut également être frustrante et stressante pour la femme, qui peut craindre que son partenaire ne se retire pas à temps.


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  • 1 - La masturbation : une pratique absolument normale


    La masturbation consiste à toucher, caresser ou frotter ses propres organes génitaux (ou ceux de son / sa partenaire) pour parvenir à l'excitation et au plaisir. Les recherches de Masters et Johnson, et de Kinsey, ont montré qu'il s'agit d'une activité naturelle permettant de libérer la tension sexuelle.


    Quand ?
    On se masturbe occasionnellement ou régulièrement à n'importe quel âge. Dès l'enfance, filles et garçons découvrent la masturbation, souvent par hasard: en touchant leurs organes génitaux, ils se rendent compte que cela peut être très agréable... et continuent donc cette activité. Certaines filles éprouvent du plaisir en croisant les jambes et en serrant les cuisses l'une contre l'autre. Mais c'est souvent à l'adolescence que l'on prend conscience du caractère sexuel de cette pratique. La masturbation représente en général la première expérience sexuelle. Dès l'âge de 12 ou 13 ans, la plupart des garçons se masturbent régulièrement. Ils commencent plus tôt que les filles car leurs pulsions sont davantage tournées vers les organes génitaux. Les filles n'ont pas toujours conscience de l'importance du clitoris dans l'excitation sexuelle.
    A la fin de l'adolescence, environ 90 % des garçons et 70 % des filles se masturbent. Il y a donc plus de femmes que d'hommes qui ont leur première relation sexuelle sans s'être jamais masturbés. La plupart des gens continuent à se masturber quand ils sont adultes. Chez les hommes, la masturbation est plus régulière et mène plus souvent à l'orgasme. Pourtant, de l'adolescence à l'âge adulte, cette pratique semble décliner chez l'homme, tandis que c'est l'inverse qui se produit chez la femme.


     


    Substitut ou alternative au rapport sexuel ?
    Non, les femmes qui se masturbent ne sont pas forcément seules ou mal accompagnées ! Chez sa partenaire, l'homme accepte parfois mal cette pratique, qu'il juge comme un geste d'insatisfaction. Il est pourtant naturel de continuer à se masturber même lorsqu'on a un partenaire régulier et une vie sexuelle satisfaisante. La masturbation devrait plus être considérée comme une activité supplémentaire, et même complémentaire, que comme un substitut aux relations sexuelles. On se masturbe parfois quand son ou sa partenaire n'est pas sexuellement disponible (grossesse, règles, conflit...) mais la masturbation apporte surtout un autre type de plaisir et permet d'enrichir la vie sexuelle, tout en apprenant à mieux connaître et maîtriser son propre corps.
    En revanche, si cela est vécu comme un rejet, si la femme pense que son partenaire se masturbe parce qu'elle n'est pas assez désirable, il serait sans doute utile d'en discuter ensemble. Sans communication, la masturbation peut devenir un signe de colère, d'aliénation ou d'insatisfaction.


    Un plaisir solitaire ?
    Oui, mais pas seulement. La masturbation peut être pratiquée devant son ou sa partenaire. Beaucoup de gens trouvent cela très excitant. C'est sans doute le meilleur moyen d'apprendre comment l'autre préfère être stimulé. Chacun pourra guider la main du partenaire pour lui montrer quelle pression et quel rythme il ou elle préfère. La masturbation réciproque peut se révéler très agréable. Son propre désir sera exacerbé par le plaisir de l'autre. On peut aussi le faire avant ou pendant le rapport sexuel: cela sert alors de prélude, augmente l'excitation, ou permet de parfaire le coït.


     


    Le meilleur chemin vers l'orgasme
    Une femme a presque toujours son premier orgasme en se masturbant. La découverte de cette source de plaisir déterminera en grande partie sa vie sexuelle future. C'est l'activité érotique qui permet à la femme d'atteindre l'orgasme le plus fréquemment (95 %) et le plus vite (en moins de 4 minutes). La masturbation augmente même la lubrification vaginale et permet donc de combattre la sécheresse vaginale et l'anorgasmie, chez les femmes ménopausées par exemple.


    2 - Mythes et tabous


    Un sujet encore tabou
    Autrefois condamnée, la masturbation est aujourd'hui acceptée comme une pratique naturelle. Pourtant, on n'en parle toujours pas librement. 42% des femmes avouent se masturber, alors que les réponses atteignent plus de 90% chez les hommes. En fait, le sentiment de culpabilité est plus important chez les femmes: elles s'interdisent davantage cette activité et l'avouent moins facilement aussi... Pendant l'enfance, l'attitude répressive de certains parents pourra engendrer plus tard un sentiment de culpabilité. De plus, chez les femmes, les fantasmes liés à la masturbation (fantasmes dits archaïques, remontant à la petite enfance) sont plus agressifs. Elles se culpabilisent donc plus à l'âge adulte si elles continuent à se masturber alors qu'elles ont une vie sexuelle bien remplie.


     


    Les idées reçues
    La masturbation n'est pas sale, honteuse ou dangereuse pour la santé. Pourtant, "l'onanisme" a longtemps été considéré comme une mauvaise habitude. Des siècles d'éducation religieuse et de préjugés ont contribué à en faire un plaisir coupable. La traduction moderne du mot garde elle-même l'empreinte de cette image: masturber vient de l'association de deux mots latins, manus (main) et stuprare (souiller, salir). Non, la masturbation ne vous fera pas bégayer, ne rendra pas sourd, aveugle, fou ni épileptique. Elle ne donne pas d'acné, ne fait pas perdre sa virginité, et ne tue pas non plus. Elle peut simplement être le signe d'un problème émotionnel si elle devient compulsive.
    Que les hommes se rassurent: ils ne risquent pas de devenir impuissants ou stériles en se masturbant. Ils ne dilapident pas leurs spermatozoïdes à chaque éjaculation. Certes, s'il y a éjaculation plusieurs fois en quelques heures, il y aura un peu moins de sperme à chaque éjaculation, mais ce n'est que temporaire. Les testicules fabriquent des millions de spermatozoïdes chaque jour... (ceux qui ne sont pas expulsés par éjaculation sont décomposés puis recyclés à l'intérieur des testicules).
    Enfin, la masturbation ne réduit pas la taille du clitoris!


    Vous l'avez compris, la masturbation est une pratique normale et bénéfique pour l'épanouissement sexuel de chacun.


     


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